« Ça glisse » : Tolisso se paie Frappart après une décision polémique

Corentin Tolisso n’a pas digéré la décision de ne pas expulser Anthony Rouault, auteur d’un tacle dangereux sur Khalis Merah dès la 18e minute. Un choix validé par la VAR et Stéphanie Frappart, rapidement devenu sujet de moqueries.

Une phrase qui ne passe pas

Dans le traditionnel débriefing de la DTA (Direction technique de l’arbitrage), on a pu entendre Frappart déclarer : « C’est haut mais ça ne reste pas, ça glisse » pour justifier l’absence de carton rouge. Une formule qui a fait bondir Tolisso, lequel a ironisé sur X en reprenant les mots de l’arbitre, accompagnés d’émojis.

Un sarcasme justifié : la DTA elle-même a reconnu lundi que Rouault aurait dû être exclu pour faute grossière et que l’intervention du VAR était attendue. Une erreur lourde de conséquences, puisque le défenseur rennais, resté sur le terrain, a inscrit le but de l’égalisation à la 80e minute, avant que Rennes ne s’envole dans le temps additionnel.

L’OL en colère contre l’arbitrage

Du côté lyonnais, la frustration est immense. Tyler Morton a bien été exclu (75e), mais pas Rouault, laissant un sentiment d’injustice. Le directeur technique de l’OL, Mathieu Louis-Jean, a dénoncé un manque de cohérence et s’est interrogé publiquement : « Que faisait le VAR ? ».

Au-delà de l’épisode, cette polémique relance le débat autour de la clarté des décisions arbitrales en Ligue 1 et de l’utilisation du VAR, censé éviter précisément ce type d’erreur.