Vinicius dérape, Yamal pris pour cible : ce qu’il s’est vraiment passé après le Clasico !

Après la victoire des Merengues 2-1, les tensions ont explosé entre plusieurs joueurs madrilènes et la jeune star barcelonaise Lamine Yamal. Cette confrontation post-match révèle les dessous d’un clasico marqué par les provocations et les règlements de comptes.

Les provocations de Lamine Yamal avant le Clasico

L’origine de ces tensions remonte aux déclarations controversées du prodige barcelonais dans les jours précédant la rencontre. Jeudi dernier, lors d’une émission avec le créateur de contenus Ibai Llanos, Lamine Yamal avait accusé les joueurs du Real Madrid de « voler » et de ne faire que « se plaindre » constamment. Ces propos, tenus en marge d’un match de la Kings League, ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux et créé une première polémique.

Le jeune ailier espagnol n’en est pas resté là puisque samedi, à la veille du clasico, il a publié une story Instagram jugée provocatrice par les supporters madrilènes. Cette escalade verbale a contribué à envenimer l’atmosphère déjà électrique qui précède traditionnellement ce type de confrontation. Les analystes tactiques notent que ces échanges médiatiques font désormais partie intégrante de la guerre psychologique entre les deux clubs rivaux.

Sur le terrain, cette pression s’est ressentie dans le jeu de l’international espagnol de 18 ans, qui a été copieusement sifflé par les 80 000 spectateurs présents au Santiago-Bernabéu. Sa performance décevante contrastait avec ses déclarations d’avant-match, offrant aux joueurs madrilènes l’opportunité parfaite de lui rappeler ses provocations une fois le coup de sifflet final retenti.

L’explosion de colère des joueurs madrilènes

Dès la fin du match, les joueurs du Real Madrid se sont dirigés vers Lamine Yamal pour lui faire part de leur mécontentement. Dani Carvajal, pourtant capitaine de la sélection espagnole et donc coéquipier du jeune prodige en équipe nationale, s’est montré particulièrement virulent. Selon les informations rapportées par le journaliste Fabrizio Romano, le défenseur madrilène aurait lancé : « Tu parles beaucoup trop. Vas-y, parle, maintenant ! »

Cette confrontation directe entre les deux internationaux espagnols illustre parfaitement comment les rivalités de clubs peuvent temporairement prendre le pas sur la solidarité nationale. Frenkie de Jong et Eduardo Camavinga ont tenté d’intervenir pour calmer les esprits, mais l’incident était déjà en train de prendre de l’ampleur avec l’arrivée d’autres protagonistes sur la scène.

Thibaut Courtois et Vinicius Junior ont rapidement rejoint Carvajal pour en « remettre une couche » selon l’expression consacrée. Les deux joueurs ont mimé de la main le geste de se taire en direction du jeune Barcelonais, intensifiant encore davantage la tension palpable qui régnait aux abords du terrain. Cette gestuelle, captée par les caméras présentes, témoigne de l’exaspération des Madrilènes face aux provocations pré-match de leur adversaire.

Réactions et montée de la tension générale

Face à ces provocations, Lamine Yamal n’est pas resté passif et aurait rétorqué « Viens dans le tunnel ! » selon plusieurs témoins présents sur place. Cette réponse a failli transformer l’échange verbal en confrontation physique, particulièrement avec Vinicius Junior qui a dû être maîtrisé par plusieurs employés et agents de sécurité du stade. L’attaquant brésilien, connu pour son tempérament bouillant, semblait prêt à en découdre physiquement.

Cette escalade s’inscrit dans un contexte plus large de tensions qui avaient déjà marqué la fin de match. L’expulsion de Pedri pour un tacle dangereux sur Aurélien Tchouaméni avait contribué à échauffer les esprits des deux côtés. Les observateurs du football espagnol y voient là une illustration des enjeux psychologiques qui entourent désormais chaque clasico, où chaque geste et chaque parole sont scrutés et amplifiés.

Aurélien Tchouaméni, directement concerné par l’action qui a entraîné l’exclusion de Pedri, s’est montré philosophe concernant les provocations de Yamal : « Moi, j’aime bien ce genre de choses. Ce ne sont que des mots, il n’y a pas de mauvaise intention. Et ça nous a aidés encore un peu plus dans la motivation. Le match se joue sur le terrain. » Cette réaction mesurée du milieu français contraste avec la véhémence affichée par ses coéquipiers, rappelant que les provocations peuvent parfois se retourner contre ceux qui les profèrent, surtout lorsque les résultats sur le terrain ne suivent pas.